Le peuple Sénoufo constitue l’une des ethnies africaines les plus importants de la zone de la Haute Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Mali. On estime sa population à 2 500 000.
Les Sénoufos sont essentiellement des paysans qui cultivent le riz, le mil, le maïs, l’igname, le manioc et le thé. Les sénoufos sont subdivisés en plusieurs sous groupes :
* les pongala dans la sous-préfecture de kasséré
* les Niaraforos essentiellement dans le département de Ferkessédougou
* les Tchébaras dans le département de Korhogo
* les Tagbanas/Tagouanas à Katiola
* les Nanfarans dans les sous-préfectures de KARAKORO, NAPIE,KOMBORODOUGOU, etc
* les Fodonons (qui dansent le Boloï appellée communément danse panthère) à Lataha, Kataha, Moroviné, Plagbo etc…)
* Les Miniankas sont considérés comme apparentés au peuple Sénoufos.
Les villages sénoufos sont gouvernés par un conseil des anciens.
Dès l’âge de 7 ans, les Sénoufos sont initiés et éduqués. La théologie Sénoufo est basée sur Koulotiolo, dieu puissant et Katielo, déesse mère. Les sociétés initiatiques, dont le poro est la plus importante, jouent un rôle déterminant dans la vie des Sénoufos.
La fabrication d’un masque chez les Sénoufo, peuple du Nord de la Côte d’Ivoire, ne s’entoure pas de mystère ni de sacré. Fabriquer un masque, un tabouret, un mortier demande au sculpteur le même type d’attention. Le masque n’est qu’un objet de bois à la base. Il ne deviendra sacré que le jour où il sera dansé dans un contexte liturgique. Pour ce faire il faut le masque objet, un costume, des ornements, les attitudes propres à la danse, le halo de mystère, de puissance, et de connaissances occultes qui accompagnent le masque. Il guidera alors l’homme Sénoufo dans toutes les phases initiatiques du Poro ou lors des funérailles. Certains masques participent aussi à des distractions publiques.
Larges emprunts à https://www.masque-africain.com/masques-d-afrique.html et au musée Dapper.